“Success stories” américaines

16 March 2012

Rodrigo Rollemberg, sénateur et président de la Comission de l'Environnement au Brésil. © Noa Shlesinger

Pour un avenir meilleur en termes d’eau et d’assainissement aux Amériques, cinq pays dévoilent leurs solutions. Chacun avec ses convictions.

Quel cadre législatif ? Quel financement public/privé ? Quelle décentralisation des pouvoirs ? Des représentants du Mexique, du Honduras, de l’Equateur, du Brésil et des Etats-Unis ont débattu de ces questions, dans un tour de table dédié au continent américain, avec la volonté de proposer "des solutions expérimentées applicables dans différents pays" selon Rodrigo Rollemberg, Sénateur du District Fédéral du Brésil.

Ainsi, pour lutter contre la pollution des cours d’eau, le Brésil se félicite de sa Politique Nationale de Déchets Solides, interdisant les "poubelles à ciel ouvert". Jusqu’à son instauration, les ordures étaient directement déversées près des fleuves. Victor Lippi, Maire de Socoraba au Brésil, insiste sur l’importance d’établir des plans d’action pour aider les municipalités à se concentrer sur les priorités et actions à mener pour leurs projets d’assainissement. "La participation du gouvernement est fondamentale car les municipalités ne disposent pas des moyens financiers et techniques nécessaires", dit-il. Comme Rollemberg, Lippi souligne le besoin de créer des agences de l’eau par bassins versants.

Les PPP et l’action citoyenne au cœur du débat

Au Mexique aussi, la gestion par bassin versant est favorisée. Depuis la création en 2006 de la "Commission du bassin de la rivière Apatlaco", son état écologique s'améliore. Dans cette zone, onze stations de traitement sont construites, et ce 16 Mars la douzième sera inaugurée. Pour assurer leur bon fonctionnement à long terme, le représentant de l’état de Morelos au Mexique, Fernando Maira, insiste sur le besoin d’un suivi technique et prône, pour l’assurer, de confier cette mission au secteur privé. Marlo Lara, parlementaire au Congrès National du Honduras, approuve aussi le besoin de lois pour les partenariats publics-privés.

Evelyn Pamela Falconi, la représentante de l’Equateur, soutient, au contraire, que "seule l’interdiction de la privatisation de l’eau, en redonnant du pouvoir aux populations, permettra d’assurer le droit à l’eau pour tous".
Renforcer l’autonomie des citoyens reste aussi le mot d’ordre de la sénatrice Karen Fraser de l’état de Washington, Etats-Unis. "Donner du pouvoir aux autorités locales" est la solution qu’elle défend pour garantir l’accès à l’eau et la bonne gestion des ressources.

Catégorie : Brèves

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