L’eau et la spiritualité au carrefour de l’utopie ?

« Marseille Water Ethics Â», est une nouvelle initiative annoncée le 15 mars par Kathryn Kintzele, co-présidente de la Biosphere Ethics Initiative à l’Union internationale pour la conservation de la nature. C’est un projet vivant dont l’objet est de promouvoir les notions d’éthique et de durabilité associés à l’usage et la gestion des ressources en eau. L’eau est surtout utilisée dans la production agricole, domestique, industrielle et énergétique. 
  
Jean Conrad, de la Catholic International Education Office, a entamé son discours en citant : « Toute personne qui boira cette eau aura soif à nouveau, mais toute personne qui boira l’eau que je lui donne n’aura plus jamais soif Â» (John 4 :13). Il explique que lorsque la politique, la loi et l’économie relatives à l’eau dérivent de cette base éthique, nous sommes plus à même de poser un débat authentique sur les valeurs que les communautés concernées veulent préserver.  

Une analyse éthique ne résout pas les problèmes. Au contraire, elle permet d’expliciter le problème de façon à ce que des solutions puissent être trouvées plus facilement. Selon Murad Bino, directeur exécutif du Inter-Islamic Network on Water Resources Development and Management (INWRDAM), si l’eau était propre et l’air était pure, tout serait en harmonie avec le plan de Dieu. L’eau est vie, et elle est respectée pour diverses raisons par diverses cultures et religions. Elle est nécessaire pour la survie et un élément clé de plusieurs cultures. Toutes les civilisations majeures sont développées autour de grandes sources d’eau et en particulier des sources d’eau douces.  
  
Pour un monde confronté a l’évolution et a la croissance, les crises, la tourmente et le bien-être émotionnel et spirituel sont des fondements et composantes d’une vie saine et épanouie.